Métamorphoses urbaines

© maxime dufour photographies

Les Tulipes de Shangri-La

Yayoi Kusama

Esplanade François Mitterrand

Cet étrange bouquet aux allures pop de 7 mètres de haut est une référence aux paysages merveilleux de la contrée imaginaire et utopique de Shangri-La. Les tulipes sont devenus l’un des symboles de Lille depuis Lille2004 Capitale Européenne de la Culture.

Avec le soutien de Rabot Dutilleul, KPMG et Tollens


© maxime dufour photographies

God Hungry

Subodh Gupta

Église Sainte Marie-Madeleine

L’artiste Subodh Gupta interroge les paradoxes de son pays natal, une Inde entre modernité et archaïsme. Au sein d’installations souvent monumentales, il en détourne et sort de leur contexte les icônes, les symboles et les codes – la vache sacrée, les ustensiles de cuisine, le scooter du livreur de lait, ou encore la voiture Ambassador – des objets emblématiques qui construisent les identités individuelles et collectives en Inde. 

Emblème du quotidien de millions d’indiens, la vaisselle, un élément récurrent dans son travail, est détournée et devient installation artistique. Cet objet traduit une certaine ascension des classes moyennes, une homogénéisation des modes de vie en Inde et  les échanges marchands à l’heure de la globalisation. Dans l’oeuvre GodHungry, Gupta amplifie l’accumulation rutilante et la pousse à son paroxysme.  

Dieu, affamé de terre et d’hommes, avale tout sur son passage et régurgite en vague déferlante cette tonne de vaisselle, douloureux hommage à  la mémoire des victimes du tsunami du 26 décembre 2004. 

L’acquisition de God Hungry par la Ville de Lille, lors de l’événement Bombaysers de Lille en 2006, a été rendue possible par le soutien en mécénat de AG2R, La Mondiale et la Fondation La Mondiale


© Laurent Ghesquière

La Parade des Anges et Démons

AES+F

Esplanade de la Gare Saint Sauveur

L’un des « babies » de la Parade des Anges et Démons, installée du 14 mars au 12 juillet 2009 sur la Rambla lilloise, a pris place sur l’esplanade de la Gare Saint Sauveur. Réalisé par le collectif d’artistes russes AES+F, ce curieux bébé oscille entre ange et démon. Le Mal peut ressembler au Bien et vice versa. Il incarne peut-être un nouvel âge…

Avec le soutien de Galerie Triumph, Volker Diehl Gallery, Rabot Dutilleul et Doublet


El Gato

Alebrije

Avenue Jean Lebas, Roubaix

Animaux fantastiques, les Alebrijes portent en eux tout l’imaginaire esthétique et iconographique mexicain. Des animaux comme le jaguar, le colibri, le chat, l’hippocampe, sont vénérés et guident les âmes des morts à travers le passage dans l’autre monde. 

Cet Alebrije a été réalisé dans les ateliers d’artisans à Mexico, avec le soutien de la région d’Oaxaca, qui abrite les ateliers des plus grands artisans d’art, spécialisés dans la conception de ces animaux imaginaires. 

Construction sous la supervision de Romain Greco et les équipes de lille3000.
D’après une pièce originale d’un artisan de l’État de Oaxaca @seculta. www.elvolador.com


© Laurent Ghesquière

Moss People : La Respiration

Kim Simonsson

Eurotéléport, Roubaix

« Moss People » se traduit littéralement par « peuple de mousse ». Ces sculptures évoquent un monde imaginaire, souvent peuplé de figures féeriques, sorties de contes nordiques dans lesquels des petits personnages vivent en harmonie avec la nature. Indépendants, la provenance de ces êtres reste mystique et méconnue, alimentant le mystère qui plane au-dessus d’eux. Ce qui est sûr, c’est qu’ils sont décrits comme des enfants sauvages, soudés, au coeur de la nature pour laquelle ils aspirent le plus beau dessein.

Le caractère énigmatique des Moss People que leur confère l’artiste Kim Simonsson provient de l’idée sous-jacente du voyage d’une société utopique dont la langue serait basée sur la langue internationale des signes, un outil fréquemment utilisé pour apprendre aux jeunes enfants à parler.

Avec le soutien de McArthur Glen et Duval. Avec la participation de Méert


Le Toit commun

collectif M.U.L.O.T – Cabanes sur l’île

Bazaar St-So, Lille

Cabanes sur l’île est une invitation à reconsidérer la place de l’utopie et du vivant dans les territoires urbains.

Le Toit commun, autrefois localisée au Jardin des plantes, est une une illustration utopique du dialogue entre architecture et éléments naturels. Il prend la forme d’un abri archétypal. Cette cabane est réalisée par le collectif d’architectes Mulot. La cabane se signale par sa couleur rouge. La peinture utilisée est une peinture traditionnelle qui se cuisine à base de farine, d’eau, de pigments naturels et d’huile de lin.


Cabanes sur l’île est un projet porté par le WAAO – centre d’architecture et d’urbanisme en partenariat avec lille3000, le festival des cabanes des sources du lac d’Annecy et Edwood dans le cadre d’Utopia.


© Thomas Pinte

Back to nature

Collectif Exercice – Cabanes sur l’île

Cours St-So, Lille

Cabanes sur l’île est une invitation à reconsidérer la place de l’utopie et du vivant dans les territoires urbains.

Back to nature, aussi appelée l’éléphant, conçue par le collectif Exercice verse au débat public les questions suivantes : y a-t-il encore une part de sauvage dans nos villes ? Qui sont les animaux sauvages de la ville d’aujourd’hui ? Quel rapport entretenons-nous avec eux ?

Exercice est un collectif d’architectes qui se questionne sur l’espace construit et/ou naturel. Exercice vise à explorer le rapport de l’homme à son milieu, questionnant le sens, la forme et les limites de cette relation.

Cabanes sur l’île est un projet porté par le WAAO – centre d’architecture et d’urbanisme en partenariat avec lille3000, le festival des cabanes des sources du lac d’Annecy et Edwood dans le cadre d’Utopia.

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